Cette semaine, ma Tata Claudine m'a envoyé un message :
Je ne pensais pas faire l'objet d'une message de ce genre, mais çà me touche beaucoup. Je dirai même que çà m'émeut. Surtout quand ma Maman me l'a rappelé au téléphone vendredi.
Et pourquoi çà?
Parce que je prend conscience que ce qui m'arrive n'est pas anodin. Que j'ai déjà traversé des moments difficiles. Que je m'attends à en traverser d'autres. Que rien n'est réglé encore. Que je suis en suspend, en attente, que les choses se règlent.
Je ne déprime pas. J'ai des coups de cafards, je pleure un peu, çà chasse la tension, çà nettoie et çà repart. Je préfère le reste du temps profiter de ce que j'ai. Je suis chez moi, c'est déjà une grande avancée. Je m'occupe de ma fille. Je profite. A mon ryhtme. Pour le reste, ce n'est pas moi qui contrôle, qui décide donc pourquoi m'angoisser. Il n'y a qu'à suivre, en bon petit soldat :)
Certes ce n'est pas rassurant, tant que je n'aurais pas commencer ce fameux traitement. Surtout que je n'ai pas de nouvelles. Mais je vais les recontacter demain (et vous tiendrai au courant bien sûr).
Il me faut encore des quantités de patience, j'en ai bien peur.
C'est mon métier actuellement, çà tombe bien!
Tout çà pour dire aussi que, oui j'allumerai une bougie lundi soir. Car j'en ai parlé à ma fille, et elle veut participer. Et moi, je veux aussi remercier les gens qui me soutiennent, de près comme de loin. Je veux les soutenir aussi à ma manière. Car on a tous en nous quelque chose de difficile à notre échelle, que nous seul pouvons juger du poids qu'il représente.
Les gens pensent à moi, mais je ne veux pas m'enfermer dans mon "malheur" et je veux penser à eux également.
Alors je vous donne rendez vous lundi, 20h30, pour un beau moment de solidarité et de communion virtuelle mais ancrer dans le réel.
A demain ;)
Katia
